• Je suis en excellente compagnie cette semaine : un pote d’enfance, tétonophile admirable qui n’a jamais refusé un whisky – 8 :6, mais qui a perdu la raison lorsqu’il a mis les pieds à la fac.

    Je l’évoquais dans les posts infantiles de ce blog : mieux vaut aller à l’université que de regarder Fashion TV. Comme il l’a judicieusement remarqué, "c’est la Guerre des Tétons, et dieu reconnaîtra les seins."

    Mais il ne peut se résoudre à n’être qu’un spectateur passif des formes divines : il est déterminé à mettre toutes les chances de son côté pour faire progresser l’entente franco-libanaise.

    Vendredi soir, il loue une Porsche, avec la carte Visa Gold Premier en évidence sur le tableau de bord, un club de golf et quelques cravates de rechange bien en vue pour suggérer l’important businessman qui évacue la pression du labeur en écumant Monot et Jemmayze.

    Je parie ma couille droite qu’avec cette recette, il ramène une demi douzaine de maronites. Au bas mot : il va probablement falloir en entasser dans le coffre, tâche ardue pour laquelle il aura besoin de tout le soutien possible.

    Je serai donc moi aussi dans la voiture, je n’ai jamais pu refuser d’aider un pote.

    Ce plan a priori sans accroc souffre pourtant d’une faille majeure : les plaques vertes de la bagnole, qui indiquent qu’il s’agit d’une location.

    Qu’à cela ne tienne : « Vous faites quoi dans la vie ? – Nous sommes des gigolos de France, mais là on est en vacances, ce sera gratuit pour vous. »

    Aucune chance qu’elles résistent, si ?

    (Winston, post vite de quoi étoffer nos alibis, merci)


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  • Une petite s'est faufilée dans ma chambre cette nuit, à l'insu de mon plein gré bien entendu. Et je ne sais pas à quelle heure elle est partie ce matin.

    Je lui ai bien dit de filer un autre numéro de chambre en sortant, mais les voisins, qui ont eu droit à leur nuit blanche, vont probablement se faire un plaisir de corriger son vilain petit mensonge.

    Allah, Jésus, Bouddha, je vous aime tous. Faites que je ne me sois pas fait griller par la gardienne du foyer.

    Si je commence à me faire virer de mes logis tous les 15 jours...

    Post scriptum: j'ai flippé mon string quand elle m'a susurré, une fois sa chair apaisée: "Au fait, je t'ai dit que j'étais mariée?". J'ai ensuite découvert qu'elle était sunnite, le double crime d'honneur me pend au nez.

    Pour le cercueil, mettez-moi du chêne.


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  • Une admiratrice a pris la peine de m'écrire, en réaction au post "Baisodrome Aixois" (http://www.blogg.org/blog-30414-date-2006-03-01-billet-300635.html)

    J'ai trouvé ça tellement touchant que je reproduis ici son mail:

    ________________________________________________________________

    Objet : A propos de tes sales chroniques Aix by night
    Aller au message précédent|Aller au message suivant|{
    G('/cgi-bin/getmsg?msg=933D526C-A174-4E34-90A5-1C396E54683C&mfs=&_HMaction=move&tobox=00000000-0000-0000-0000-000000000002&direction=next&wo=');return false;
    }" tabindex="2" href="http://by114fd.bay114.hotmail.msn.com/cgi-bin/getmsg?msg=933D526C-A174-4E34-90A5-1C396E54683C&start=0&len=3139&msgread=1&imgsafe=y&curmbox=00000000%2d0000%2d0000%2d0000%2d000000000001&a=ec77bc177cef3c724e4f5839c9e1d71fb671b9dfbbb201b9985f850c72b#">Supprimer
    |Boîte de réception

    Tes propos n'ont d'égal que ta frustration mon cher. Mais il est vrai que si tu recherches un profil féminin bien calibré, ce n'est pas en écumant les sorties de boîtes miteuses qu'une Pamela Anderson doté d'un QI  de 150 te déclamera des vers empruntés à Rimbaud. D'ailleurs, autant en parler .
    Si on porte un regard sur le faciès de sombres jeunes hommes alcooliques, dépourvus de la moindre once de tact et malhabiles, le tableau se noircit . De plus, les hommes sont en voie de tapettisation, car ils volent la vedettes aux Aixoises, qui, pour riposter, revêtent leurs plus belles tenues dans le but de retrouver l'homme-guerrier. Simple mécanisme psychologique.
    Et toi, en contestataire doux- amer, tu te ranges du côté des robbie williams pré-pubères au lieu et en place d'éviter le chant du cygne de jeunes femmes qui méritent encore cette appellation (ça te ferait bien chier d'avoir à draguer uniquement des Chiennes de garde, pour la bonne et simple raison qu'elles t'enverraient te faire foutre) Déçue.
    Bon, ça c'est fait.

    ___________________________________________________________

    Un mail du collectif Mi-putes mi-soumises? Bref, je suis toujours ravi de me faire de nouvelles amies: si je t'attrape, je t'ouvre le cul comme un livre :)


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  • Voilà un petit post léger pour se détendre les neurones, et faire la promotion du plus gros baisodrome de France.

     

    Je suis impatient de faire ma dernière année d'études dans cette bonne vieille ville, qui connaît la plus forte densité de bars par habitants en France. La plus forte densité de clitoris au mètre carré aussi.

     

    « Les femmes ont deux armes : le rimmel et les larmes » Cheikh Sacha Guitry

    La pouliche aixoise se servant abondamment de la première, le prédateur tombe amoureux une dizaine de fois dans la nuit.

     

    De plus, les lieux stratégiques ne manquent pas. Je pense notamment à ce petit bar/boîte dont je tairai le nom, secret professionnel oblige, qui a le bon goût de passer Fashion TV sur 3 ou 4 écrans géants.

     

    Résultat : la concurrence masculine est éliminée d'office, car le spécimen mâle préfèrera toujours fantasmer sur des beautés qu'il n'aura jamais plutôt que de se donner la peine d'entreprendre une touffe certes moins mignonne mais réelle et qui plus est voisine.

    La présence de Fashion TV virtualise ainsi toute tension sexuelle masculine, tout en exacerbant la frustration féminine : il fait beau voir les moues de ce cheptel de lèvres pulpeuses mais esseulées dans un microcosme peuplé d'abrutis hagards fascinés par des courbes qu'ils ne caresseront jamais.

     

    En un mot comme en cent, Fashion TV neutralise les bergers. Or, toute brebis adoooore être guidée.

     

    L'approche en est d'autant plus facile qu'elle se résume à mettre le doigt sur la situation : une fois sélectionné un décolleté adéquat, la première estocade est des plus simples :

    « Quelle idée étrange pour une femme de fréquenter un temple du machisme dans lequel elle sera honteusement négligée au profit de créatures virtuelles... »

     

    Je souligne quand même qu'une sur deux ne comprend pas. Reformulation donc :

    « C'est pas ici que tu vas te faire draguer, y'a Fashion TV... »

     

    Et hop, la bête est ferrée. Tu passes même pour un mec fin en prime, comble de l'ironie.

     

    J'avoue néanmoins que la suite est souvent décevante : j'ai eu droit à quelques perles de bêtise, comme cette nana qui commence à me raconter sa vie. Je commente :

    « Dis donc t'es loquace ! »

    « Eh oh je suis pas une salope ! »

     

    La sympathique analphabète.

     

    Une autre à qui je case une petite citation de Sacha Guitry :

    « Oh tu sais j'y connais rien en chanson française... »

     

    Bref, on a beau aimer les femmes, y'a des limites à ne pas dépasser. Pas avec moins de 2 grammes dans le sang en tout cas.

     

    Les deux grammes, c'est au Bistrot Aixois, truffé d'Anglaises et d'Américaines qui s'enquillent  comme de vilaines petites sagouines assoiffées de bière et affamées de Français. Il suffit ainsi de payer sa girafe pour attirer d'autres animaux tout aussi sympathiques. Les gazelles savent que le lion est tapi près du point d'eau, et pourtant elles y sont dès qu'elles peuvent.

     

    Une petite imitation de Borat Sagdyiev, personnage ineffable d'Ali G, les fait se sentir comme à la maison. Ca tombe bien, il s'agit justement d'y finir.

     

    Il y a tellement de femmes, tellement de bouteilles... et si peu de temps ! Cueillons dès aujourd'hui les clitos de la nuit...

     


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  • Appartements pas chers

    Au Liban, tout se sait: tout le monde sait tout sur tout le monde. Avant mon petit séjour chez les Services de Renseignements, j'y croyais pas. 7 heures pour une photo, ça m'a mis la puce à l'oreille.

    Intuition confirmée par une discussion avec une libanaise.

    Nous étions tranquillement en train de descendre quelques mousses chez cet inénarrable Khalou Samy, épicier rue Monot et père spirituel des Alcooliques Unanimes.

    Une croupe s'étant égarée un peu trop près de ma bière, je branche sa propriétaire. Charmante au demeurant. Un troupeau de touffes la rejoint, un pote fait un coup de foutdre sur une de ses congénères.

    Je me renseigne sur sa cible auprès de ma future-ex-conquête, histoire de voir s' il peut tirer un coup sans se faire égorger par la belle famille le lendemain.

    La bougresse se défend de lâcher la moindre information: "Non mais c'est ma meilleure copine, tu comprends, je vais pas te raconter sa vie..."

    "Eh oh tu peux tout me dire, je dirai rien je suis français".

    Il a suffi de la relancer une fois. UNE fois. Avec un argument aussi faible que ma francité qui plus est.

    Cinq minutes après, je connaissais la date de sa première copulation, ses problèmes de menstruation, et sa position préférée. J'en demandais pas tant.

    Elle ne connaissait pas cet adage fameux, "Motus et fouffe cousue".

    Toujours est-il que la maronite mérite bien de se faire désosser à coups de barre à mine.


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