Je suis entouré de cons. Mais alors, du très très gros calibre : je pense notamment à Goldarak, Erwin l’Ours de Palajas les Flots, Jérôme le Rabatteur et Hicham/Brasil. Vous aurez deviné que je les adore.
Nous sommes maintenant persona non grata dans plusieurs endroits :
- chez des petits Français dont la nana a peu apprécié que je demande à son frère si ça ne le gênait pas que sa sœur se fasse défoncer par un Franssaoui
- chez des Américaines dont le bar a disparu suite à une incursion de Goldarak et Erwin
- chez des Françaises dont la terrasse a été le Kourou d’un innocent lancer de bouteille d’arak.
Nous sommes aussi très amis avec un abruti antisémite qui nous a fait hurler de rire en faisant remonter le sionisme à la déclaration Balfour, après avoir tenté de justifier la croix gammée qu’arborait fièrement son voisin autour du cou.
Des militaires nous ont empêché de nous baigner dans le port de Beyrouth à 8 heures du matin, et une Arménienne me hait pour proposition illicite de « turquisation de sa chatte », sous prétexte que « j’encule les minorités ». (Bon j’avoue, c’était pendant le concert d’Apocalyptica, j’étais un peu en mode bourrin).
J’ai aussi brillé lors d’un oral sur « la conception rousseauiste de la loi », le prof ayant jugé mon approche « hérétique ».
Juin, c’est vraiment le meilleur mois.
En plus, la Coupe du Monde nous matraque le poncif suivant : « we all speak one language : football ».
Encore un bon prétexte pour repousser les limites de la décence et de la bêtise gratuite, excellent entraînement pour l’été et le monde à venir.