• Je suis entouré de cons. Mais alors, du très très gros calibre : je pense notamment à Goldarak, Erwin l’Ours de Palajas les Flots, Jérôme le Rabatteur et Hicham/Brasil. Vous aurez deviné que je les adore.

    Nous sommes maintenant persona non grata dans plusieurs endroits :

    - chez des petits Français dont la nana a peu apprécié que je demande à son frère si ça ne le gênait pas que sa sœur se fasse défoncer par un Franssaoui

    - chez des Américaines dont le bar a disparu suite à une incursion de Goldarak et Erwin

    - chez des Françaises dont la terrasse a été le Kourou d’un innocent lancer de bouteille d’arak.

    Nous sommes aussi très amis avec un abruti antisémite qui nous a fait hurler de rire en faisant remonter le sionisme à la déclaration Balfour, après avoir tenté de justifier la croix gammée qu’arborait fièrement son voisin autour du cou.

    Des militaires nous ont empêché de nous baigner dans le port de Beyrouth à 8 heures du matin, et une Arménienne me hait pour proposition illicite de « turquisation de sa chatte », sous prétexte que « j’encule les minorités ». (Bon j’avoue, c’était pendant le concert d’Apocalyptica, j’étais un peu en mode bourrin).

    J’ai aussi brillé lors d’un oral sur « la conception rousseauiste de la loi », le prof ayant jugé mon approche « hérétique ».

    Juin, c’est vraiment le meilleur mois.

    En plus, la Coupe du Monde nous matraque le poncif suivant : « we all speak one language : football ».

    Encore un bon prétexte pour repousser les limites de la décence et de la bêtise gratuite, excellent entraînement pour l’été et le monde à venir.


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  • Vous avez lu le dernier Amélie ? Acide Sulfurique.
    C'est d'la bombe, âmes sensibles s'abstenir.
    L'histoire est cocasse, c'est un Loft Story sauce Dachau.
    En plus, Albin Michel a réussi un tour de force de mise en page, digne de David Shiffer : faire croire que ce bouquin a deux cent pages alors qu'il se lit en une heure.

    La profondeur de sa réflexion s'abreuve aux meilleures sources, Enyd Blyton ou Barbara Cartland, au bas mot.
    Elle est forte, la Nothomb : elle a pondu un livre qui décrochera sans mal le Prix Astrapi ou le Goncourt - J'Aime Lire.

    Bon, j'avoue, elle a peut être un peu déconné sur le titre : Oui-Oui à Auschwitz aurait été beaucoup plus approprié.

    Et dire que j'ai payé ça 22 dollars, soit 30 bières.

    Décidément, je suis incapable de gérer ma thune.

    Quoique les lecteurs de ce magazine consentiront peut être à me payer un coup.

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  • Plus qu'un mois à Barbuland.

    Malgré le monceau d'absurdités et de réflexions débiles dont j'ai couvert ce pays, je commence à réaliser qu'il va me manquer.

    Je serais pourtant bien incapable de dire ce qui m'a séduit ici (enfin si, mais ça ferait genre mec sensible), alors que je sais précisément ce qui me débecte.

    La magie de l'Orient me direz-vous, si vous n'avez jamais mis les pieds ici.

    Ca doit être ma nouvelle colocation avec Ibn Julien: je n'ai plus internet, mais j'ai maintenant une bouteille d'arak en perfusion, et on mange liquide à chaque repas.

    Abu Charlot et Abu Brice sont deux étages au dessus, et deux copines françaises ont improvisé une piscine sur le toit de l'immeuble d'en face.

    Bref, c'est du grand n'importe quoi.

    On se fabrique des souvenirs bien superficiels pour oublier que ce pays dont nous sommes tombés amoureux va droit dans le mur.

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